mercredi 19 janvier 2011

budget et équilibre

Pour 2010, les recettes perçues par l’État Français d'élèvent à 308 milliards d'euros (dont 136 de "comptes spéciaux", qui me semblent assez obscures), et les dépenses de l'Etat Français à 412 milliards d'euros (dont 60 pour "Missions de comptes d’affectation spéciale" et 73 pour "Missions de comptes de concours financiers" qui sont également peu compréhensibles).

Pour faire simple, en 2010, l'Etat Français dépense 100 milliards qu'il ne gagne pas. Cela est injuste, car nous faisons peser sur nos descendants la charge de nos dépenses, ou les mettons dos au mur pour trouver des solutions, pas forcément des plus sympathiques.
Ramenez-ça à l'echelle d'un ménage, qui gagnerait 30k€ net par an, et dépenserait 10k€ de plus...

Cela dure depuis déjà quelques années, ce qui pèse lourdement sur le budget de l'Etat: dans les dépenses de l'Etat Français en 2010:
  • 23% sont dédiées au "Remboursements et dégrèvements",
  • 11% au "Engagements financiers de l’État".
 (les chiffres sont tirés de wikipedia).

Je propose un plan sur 10 ans visant à revenir à l'équilibre pour le budget de l'année courante:
  • en 2010 on s'est autorisé à dépenser 100 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2011 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 90 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2012 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 80 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2013 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 70 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2014 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 60 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2015 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 50 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2016 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 40 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2017 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 30 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2018 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 20 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2019 on ne s'autoriserait à dépenser "que" 10 milliards que l'on n'a pas gagné,
  • en 2020 on ne dépenserait pas plus que l'on n'a pas gagné.
Ensuite, il ne serait pas permis que le budget annuel voté par nos assemblées soit déficitaire.

Voilà qui fixe les limites du terrain de jeu. Là-dedans, tout est permis, vive l'imagination.

Cela parait jusque-là plein de bonne volonté mais un peut trop simpliste; nous verrons si je trouve le moyen d'y arriver.

Remarque: j'aurais bien voulu pouvoir citer des chiffres de recettes, dépenses, déficits, sommés sur l'ensemble des pays de l'Union Européenne. Cela aurait eu plus de sens, puisque les politiques que je proposerai n'auront du sens qu'au niveau européen. Mais je proposerai à l'echelle européenne la même vitesse de marche que celle évoquée ci-dessus à l'echelle française: revenir en 10 ans à l'équilibre, en se fixant une pente desendante régulière partant du plafond de dépenses non financées.

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